Le projet de la création d’entreprise est souvent le rêve d’une vie où l’on place, non seulement, toute sa créativité, ses envies, mais aussi toute son énergie. Il est fondamental de savoir se projeter, avoir de la détermination et, par dessus tout, de la méthode pour travailler sur ce projet étape par étape. Il faut pouvoir examiner les différentes options afin de trouver celle qui correspond le mieux à la fois au projet, mais aussi qui tient compte de ses propres contraintes. Lors de la préparation du dossier de création d’entreprise, il sera indispensable de travailler sur les chiffres prévisionnels, mais aussi sur les aspects juridiques, commerciaux et éventuellement de ressources humaines si l’on souhaite engager du personnel dans le cadre de ce projet.
Voyons quels sont les différents aspects de la construction d’une création d’entreprise ?
Les compétences professionnelles
Les projets de création d’entreprise sont souvent le reflet de connaissances d’un domaine ou parfois de la résultante d’une passion. Dans les deux cas, il est indispensable de faire le point sur les connaissances liées au métier que l’on se prépare à faire et envisager, le cas échéant, un bilan de compétences pouvant déboucher sur une formation complémentaire. Afin d’être crédible dans son entreprise, il est nécessaire d’avoir de solides bases concernant le métier et si nécessaire de s’entourer de salariés compétents ou de partenaires sur lesquels on pourra compter.
L’étude de marché
Cette étude est fondamentale avant de se lancer. Elle permet de faire un bilan pointu sur les produits ou services que l’on compte commercialiser, mais également sur la zone de chalandise envisagée. Enfin, non moins important, l’étude de marché permet de se forger un avis sur la concurrence dans le secteur géographique et en matière de commercialisation de son produit.
Le statut juridique de la société
Ce choix est important puisqu’il aura des conséquences juridiques et fiscales. Il est absolument nécessaire lors de cette décision de tenir compte de sa situation familiale afin de faire le choix qui n’engagera pas les biens propres de la famille. Par ailleurs, si le projet est mené en couple, cela permet de voir si les intervenants choisiront le statut d’associés ou si l’un deux optera plutôt pour le statut de conjoint collaborateur. Pour de petites structures, on peut opter soit pour une société unipersonnelle, soit pour des statuts juridiques plus appropriés, comme la SASU ou la SARL.
Le business plan
Une fois tous les points ci-dessus examinés, il est obligatoire de dresser un business plan sur minimum trois ans. Ce dossier est indispensable pour obtenir notamment des prêts bancaires ou des aides allouées aux créateurs d’entreprises. Le business plan doit présenter le projet et sa finalité, les moyens pour y parvenir et notamment les ressources humaines et financières. Le business plan permettra de prouver la fiabilité du projet dans le temps.
La demande de financement
Le projet est défini sous tous ses contours et fixe les besoins pour la mise en place, les frais de communication, de publicité, les achats et le matériel de fonctionnement. Il reste à présenter le dossier aux organismes bancaires pour obtenir le financement total ou partiel. Il est évident que le projet est plus solide lorsque l’on est en mesure de le présenter avec un apport financier personnel ou de faire la preuve d’une garantie immobilière, par exemple. En dehors des banques, le projet pourra être soumis à des organismes prêteurs spécialisés pour des créations, comme ceux dédiés aux jeunes créateurs ou aux femmes.