Le sujet des risques climatiques fait partie des thèmes largement présents sur l’ensemble de la planète compte tenu des évolutions dans le domaine qui préoccupent à la fois les gouvernements, les entreprises et les particuliers. Chacun, à son niveau et dans différents contextes, met en place des analyses, des dispositifs et des suivis afin de faire face à ce qui est indéniablement le grand défi pour les années à venir. Même si le sujet avait été abordé auparavant, c’est lors des accords de Paris en 2015 que le contour, les obligations et les objectifs ont été décidés par des gouvernements lors de la COP21. 

Les gouvernements se sont mis d’accord sur des mesures et des solutions auxquelles ils doivent répondre tout en mettant en place dans les différents secteurs concernés des obligations notamment dans les entreprises. 

Il a été établi qu’il y avait un impact et des conséquences économiques dues au changement climatique et notamment concernant le phénomène d’émission du CO2 dû au réchauffement de la planète et des activités des entreprises et du grand public. La prise de conscience de tous ces acteurs économiques et financiers a conduit les intéressés à acter le fait que ces problèmes peuvent entraîner la dépréciation des actifs.   

Risques climatiques : déclaration des entreprises

Les accords et la législation en matière de risques climatiques 

 L’accord de Paris de 2015, qui est un traité international sur les changements climatiques, a fixé des objectifs nombreux comme, par exemple, celui de réduire les gaz à effet de serre de 43 % à l’horizon 2030. À partir de 2024, les pays engagés dans la démarche devront rendre compte des mesures prises et des progrès réalisés. 

 En France, la loi “transition énergétique pour une croissance verte” a fixé le cadre, mais c’est un travail avec tous les acteurs privés qui a permis de réfléchir aux réglementations, publications dites extra-financières. En effet, il est désormais obligatoire de prendre en compte le phénomène des risques climatiques dans les décisions de financement et d’investissement. C’est le cas de la prise en compte du budget carbone des entreprises de construction, de commerce de détail ou autre, mais également d’autres secteurs comme les organismes financiers et les banques. 

Les entreprises soumises à la déclaration des risques climatiques dans leurs comptes 

 Les entreprises ont globalement reçu des directives afin qu’elles recensent les risques encourus et donc les mesures à mettre en place, mais également de mesurer l’impact financier sur son fonctionnement. Il a été conseillé d’étudier les demandes effectuées, notamment de financement et de déterminer si les entreprises concernées subissaient une dépréciation de leurs résultats à cause des risques climatiques et d’analyser les solutions mises en place pour y faire face. 

Pendant longtemps, les rapports des entreprises ne prenaient en compte que les éléments financiers ; à ce jour, ce sont également les implications sociales, sociétales et environnementales qui sont examinées. Les risques subis concernent, par exemple, l’appauvrissement des sols qui va avoir une conséquence sur des productions ou des constructions ou une baisse de productivité sur les risques naturels ou technologiques. 

Une directive de 2014, confortée par une loi de 2017, oblige à une déclaration des risques liés à l’activité, les dispositifs mis en place pour y faire face, voir les supprimer, et de transmettre les résultats de ces opérations.